Sauveur

Une société soumise à une OPA inamicale peut se tourner vers une autre société qu'elle considère comme étant plus amicale afin que cette dernière fasse à son tour un nouvel appel d'offres. La société amicale sera appelée sauveur, voire chevalier blanc.


SEATS PLUS

Le SEATS PLUS (Stock Exchange Alternative Service – Service Alternatif de la Bourse) est un système qui permet de voir les cotations et/ou les ordres fermes passés sur le marché. Il affiche les cotations actuelles des teneurs du marché, les ordres passés par les membres de la Bourse, et d’autres informations sur une société et sur ses opérations.


SETS

Le SETS (Stock Exchange Electronic System - Système de commerce électronique de la Bourse) est également connu sous le nom d' "Enregistrement des ordres - The order book". Il s'agit d'un système de commerce électronique qui compense les ordres d'achat et de vente au meilleur prix disponible. Des sociétés membres de la Bourse de Londres entrent des ordres d'achat ou de vente dans un système qui affiche ces ordres à tous les autres membres.

Les sociétés membres peuvent voir de nombreuses transactions se conclure à des prix différents, ce qui leur permet de se faire une idée de l'état du marché.

Ce système n'exécute pas toutes les transactions liées aux valeurs figurant dans le SETS. Néanmoins le SETS constitue un barème de référence pour le prix d'une action, et à peu près 75% des transactions traitées par le SETS découlent du prix des ordres que le système enregistre.


SICAV

Contrairement aux fonds communs de placement, une SICAV dispose d’une structure d’entreprise. Son capital variera au gré des ventes et achats de ses parts. On trouve beaucoup de SICAV en Europe et aux Etats-Unis. Elles viennent d’être autorisées au Royaume Uni.


SICAV (Société d’investissement à capital variable)

Véhicule de placement collectif à capital variable (dit "open ended fund" aux USA, "unit trust" en GB) qui investit principalement dans des actions ou des obligations qui ont été émises par des sociétés anonymes ou par les pouvoirs publics. C’est une bonne opportunité pour un petit investisseur qui veut diversifier son portefeuille. Tout investisseur souhaitant placer ses fonds dans une SICAV achètera tout simplement les nouvelles parts émises par ce fond, qui grandit alors. Les vendeurs peuvent seulement revendre leurs parts à la SICAV elle-même, auquel cas le fonds se rétrécit. Normalement les SICAV sont gérées par des sociétés spécialisées.


Société de placement d’investissements

Une société de placement d’investissements est une entreprise cotée en bourse. Sa mission est d’investir dans des actions émises par d’autres sociétés. En achetant des parts dans une société de placement d’investissements, l’investisseur cherche à avoir accès à un éventail d’actions plus large.

Les sociétés de ce type se spécialisent dans des placements différents.


Société d’investissement multi-catégories

Une société d'investissements qui comprend au minimum deux catégories de valeurs. En général il s'agit de titres dont la profitabilité se mesure soit en termes de revenus qu'ils génèrent soit par rapport aux plus-values en capital qu'ils créent. On peut également inclure des actions préférentielles à zéro dividende, des actions préférentielles dont le dividende promis croîtra d'une année à l'autre, et des actions ordinaires assortie d'un levier élevé.


Société d’investissement à capital fixe

Connu également sous le nom de "fonds d'investissement".

Comme toute société inscrite à la cote, les actions d'un fonds d'investissement s'échangent librement. Leur nombre étant limité (à moins que le fonds n'en émette à nouveau suite à une augmentation de capital), la valeur objective de chacune est la valeur totale du portefeuille, divisée par le nombre d'actions en circulation. Tout investisseur souhaitant prendre une participation ultérieure dans le capital du fonds devra acheter ses actions au marché secondaire.

Un fond commun de placement, en revanche, ne limite pas le nombre d'actions en circulation.


Soutien

Le contraire d’une zone de résistance. Dans l’analyse technique, il s’agit d’une zone en dessous du prix actuel du marché – un plancher où il existe un pouvoir d’achat suffisamment fort pour enrayer toute baisse additionnelle dans le prix du marché.

Les zones de soutien ou de résistance sont souvent situées aux alentours d’un chiffre rond.

Un niveau de soutien occasionne une pause dans les tendances baissières. En général, le marché finit par franchir ce seuil.

Dès qu’une baisse des prix pénètre un niveau de soutien ou dès qu’une hausse des prix pénètre un niveau de résistance, ils renversent potentiellement leur rôle, l’ancien niveau de soutien devient le nouveau niveau de résistance et l’ancien niveau de résistance devient le nouveau niveau de soutien.

Ils peuvent également être utilisés pour repérer un renversement de tendance, lorsque par exemple il y a pénétration d’un ancien niveau de soutien dans le cadre d’une tendance à la hausse, ou pénétration d’un ancien niveau de résistance dans le cadre d’une tendance à la baisse.


Stratégie de couverture
Stratégie où l'on cherche à compenser le risque associé à un investissement en faisant une deuxième transaction qui combine des positions longues et/ou courtes en valeurs mobilières, options ou marchandises, et ceci précisément afin de réduire le risque de la première position.

Pour ce faire, on utilise normalement des produits dérivés. Si vous détenez une action donnée, vous pouvez acheter un put (voir "Put"= "option de vente") que vous y adosserez. Cela vous coûtera de l'argent et accroîtra la valeur comptable de votre portefeuille, mais si le cours de l'action baisse, la valeur de l'option montera pour compenser votre perte sur l'action elle-même.


Stratégie d’investissement axée sur les perspectives de croissance d’une société

De toutes les stratégies faisant partie de l'approche dite de "sélection d'actions" (stock picking), c'est la plus répandue. Dans cette vision, c'est la croissance des profits d'une société qui crée de la valeur pour ses actionnaires. Les résultats opérationnels nets appartiennent aux actionnaires et peuvent être soit distribués sous forme de dividendes, soit ré-investis pour financer l'expansion de la société. Les investisseurs achèteront les actions d'une société si l'accélération de son taux de croissance est vraisemblable. Par ces achats, ils renforcent sa capitalisation boursière, jusqu'à ce que celle-ci traduise la hausse anticipée de rentabilité.

Le marché tend donc à faire monter les cours boursiers des actions de sociétés qui affichent une rentabilité croissante. Des investisseurs donnant la priorité à "la croissance" auront tendance à acheter des actions qui "marchent bien" déjà. Leur slogan est que "le succès engendre le succès." L'astuce est de trouver des sociétés qui feront encore mieux que ce que le reste du marché anticipe.

Une approche dite de "sélection d'actions", axée sur cette notion de "croissance", s'oppose d'habitude à une approche fondée sur la notion de "valeur". Cette dernière met l'accent sur les "bonnes affaires", c'est-à-dire des actions délaissées et dont les cours boursiers sont loin de refléter la rentabilité potentielle de l'entreprise en question. Les adeptes de la méthode de "croissance" s'intéressent beaucoup plus au prix du marché. Ils ne rechignent pas à faire des choix "évidents". Ce ne sont pas des investisseurs qui préfèrent faire le contraire de ce que le reste du marché fait ("investisseurs à contre courant"), c'est-à-dire, qui choisissent des actions que la plupart des autres intervenants méprisent. Au contraire, ils estiment que certaines sociétés sont bon marché, quel que soit leur cours.


Stratégie d’investissement centrée sur la valeur des actions

Une approche axée sur la "valeur" des actions s'applique à des sociétés dont les actions sont négociées en-dessous de leur valeur réelle. Des investisseurs en quête de "valeur" feront le contraire du reste du marché, allant à contre-courant du troupeau, évitant les actions en hausse et analysant les actions en baisse pour en tirer le meilleur parti. Une recherche axée sur la valeur signifie que l'on étudie des titres actuellement négligés - des affaires qui peuvent générer de biens meilleurs rendements pour les actionnaires que ce que le prix du marché laisse penser.


Support

Le contraire d'une zone de résistance. Dans l'analyse technique, il s'agit d'une zone en-dessous du prix actuel du marché - un plancher où il existe un pouvoir d'achat suffisamment fort pour enrayer toute baisse additionnelle dans le prix du marché.

Les zones de support ou de résistance sont souvent situées aux alentours d'un chiffre rond.

Un niveau de support occasionne une pause dans les tendances baissières. En général, le marché finit par franchir ce seuil.

Dès qu'une baisse des prix pénètre un niveau de soutien ou dès qu'une hausse des prix pénètre un niveau de résistance, ils renversent potentiellement leur rôle et deviennent l'opposé, c'est-à-dire que l'ancien niveau de soutien devient le nouveau niveau de résistance et l'ancien niveau de résistance devient le nouveau niveau de soutien.

Ils peuvent également être utilisés pour repérer un renversement de tendance, lorsque par exemple il y a pénètration d'un ancien niveau de soutien dans la cadre d'une tendance à la hausse, ou pénètration d'un ancien niveau de résistance dans le cadre d'une tendance à la baisse.


Suracheté

Décrire un marché où l’on estime que les prix ont trop monté compte tenu des facteurs sous-jacents (et où on s’attend à une correction vers le bas).


Surcote de consolidation
Il s’agit de la prime supérieure à la valeur nette des actifs d’une société qu’un acquéreur potentiel est prêt à payer. Cette prime reflète certains aspects non-quantifiables de la société en question, comme la fidélité de ses clients de longue date, l’ambiance au travail, et sa réputation.

La surcote de consolidation se trouve dans un bilan sous forme chiffrée - mais il est extrêmement difficile de la définir.


Survendu

Décrit un marché où l’on estime que les prix ont trop baissé compte tenu des facteurs sous-jacents à leur formation (un marché où on s’attend à une remontée des prix).


Swap / échange financier

Un swap est un contrat entre deux parties où chaque partie assume, sur une période de temps donnée, certains paiements d'intérêts dont l'autre partie est redevable.

Il existe deux types de transaction swap: un swap dans une seule devise et un swap de devises croisées.

Un swap dans une seule devise est un accord entre deux parties pour échanger la valeur notionnelle sur laquelle sont calculés les intérêts que chacun paie - le tout étant calculé par rapport à une même valeur nominale dans une seule devise.

Un swap de devises croisées est un accord entre deux parties pour échanger la valeur notionnelle sur laquelle sont calculés les intérêts que chacune paie - le tout étant calculé par rapport à deux valeurs nominales dans deux devises différentes. Il est important de savoir qu'avec les swaps de devises croisées, en plus d'un échange de flux lié aux taux d'intérêt dont chacun est redevable (ou lié au versement des coupons dont une obligation est assortie), le principal de la dette sera également swapé à échéance.


Système de cotation automatisé

Le SEAQ (Stock Exchange Automated Quotation system - Système Boursier de Cotation Automatisée) affiche les prix et volumes maximaux auxquels les intermédiaires enregistrés à la Bourse de Londres sont prêts à traiter. Ces chiffres sont constamment actualisés au cours de la journée. Les meilleurs prix d'achat et d'offre sont affichés sur ce qu'on appelle le bordereau jaune.

Le SEAQ n'est pas un système électronique: les sociétés membres l'utilisent pour s'informer sur les prix. Ils prennent contact ensuite avec l'intermédiaire approprié par téléphone pour conclure l'affaire. Une fois exécutée, cette transaction sera annoncée par le biais du SEAQ.


Système international de cotation automatisé

Le SEAQ International (Stock Exchange Automated Quotation System – Système Boursier de Cotation Automatisée) est un système servant à afficher les valeurs internationales. Un certain nombre d’intermédiaires affichent les prix et les volumes maximaux auxquels ils sont prêts à traiter, la meilleure offre d’achat et de vente figurant sur ce qu’on appelle le bordereau jaune.

Les actions cotées sur le SEAQ (I) sont normalement listées dans la devise nationale du pays d’origine de la société considérée. Une fois traitées, ces actions sont compensées dans le système local.


Système transactionnel dont le point de départ est une cotation faite par un intervenant professionnel

Il s’agit d’un système (généralement d’ordre électronique) utilisé sur les marchés boursiers au sein desquels les prix découlent dans un premier temps des cotations faites par des opérateurs ou par des teneurs du marché. C’est l’opposé d’un système basé sur les ordres de vente ou d’achat - où les prix et les titres réagissent d’abord aux ordres des clients. Dans les deux cas, la valeur du marché prévaut en dernière instance.


Séries d’options

Les prix des diverses options cotées sur une même valeur mobilière. Si le prix d’exercice varie, c’est l’échéance qui reste constante – sinon c’est le contraire.


Un "straddle" ("une operation à cheval")

Un straddle est une stratégie d'option. Créer un straddle signifie acheter une option d'achat et une option de vente sur un même titre, au même prix d'exercice et avec la même échéance.

Moyennant le paiement de deux petites primes d'option, un straddle donne à son acquéreur le droit d'acheter mais aussi de vendre une action à prix fixe le jour où l'affaire est conclue. Si le prix de l'action évolue beaucoup par rapport à son prix le jour où cette stratégie avait été mise en place, l'option en dehors la monnaie sera caduque. Dans ce cas, l'option dans la monnaie sera exercée et on pourra réaliser un profit immédiat en inversant la position longue ou courte de l'action.