Rapport annuel

Document publié chaque année par une société cotée en bourse, et qui donne une analyse de sa situation financière. Ce rapport, qui doit être distribué à chaque actionnaire, contient une description des opérations de la société, de son bilan et compte de profits, ainsi que toute autre information pertinente.


Rapport inverse entre le prix d’une obligation et son rendement

Pour peu qu’elle ne soit pas assortie d’une option, le prix d’une obligation baissera si le niveau général des taux d’intérêt monte – et vice versa. Il existe un rapport inverse entre le prix d’une obligation et son rendement.

Cela tient au fait que le prix d’une obligation est tout simplement la valeur actuelle (la VA) des cash flows qu’elle matérialise. À mesure que le rendement requis par le marché monte, la VA de chacun de ces cash flows, ainsi que celui de l’ensemble des cash flows, diminuera. L’inverse se produit lorsqu’une variation dans le niveau général des taux d’intérêt fait que le marché se satisfait d’un rendement moins élevé. 


Ratio de rendement d’un dividende

Dividende qu’une société distribue, exprimé en pourcentage de son bénéfice net.


Ratio entre le cours boursier d’une action et le chiffre d’affaires de la société

C'est une autre façon d'évaluer le prix de l'action d'une société à la lumière de sa rentabilité potentielle. Cette mesure n'est pas basée sur les profits d'une entreprise, mais sur ses ventes.

Le ratio entre le cours boursier d'une action et le chiffre d'affaires d'une société est généralement utilisé pour évaluer de jeunes entreprises qui connaissent une croissance rapide mais qui font toujours des pertes. Les ventes peuvent être importantes, mais la rentabilité est encore à attendre en raison des dépenses en recherche-développement et en marketing, des coûts associés à une jeune entreprise. Une absence d'historique en termes de rentabilité a pour corollaire une absence de ratio de BPA (EPS) ou de taux de capitalisation (du moins qui seraient statistiquement fiables). C'est pourquoi on utilise les chiffres de vente à la place des profits réalisés pour obtenir des indicateurs sur la rentabilité potentielle de l'affaire.


Ratio entre le cours boursier et la valeur comptable d’une société

Ratio entre le cours boursier et la valeur comptable d'une société - aussi connu sous le nom de "taux de capitalisation boursière de la valeur nette des actifs (VNA)" - il s'agit d'une analyse axée sur la valeur nette des actifs. En tenant compte du cours boursier d'une action, ce ratio permet de comparer une valeur marchande avec une valeur comptable. Cette comparaison est utile - la VAN ne fait qu'identifier une valeur absolue.

On calcule ce ratio en divisant la valeur comptable nette des actifs par le prix moyen du marché.


Rendement

En finance, le rendement, c’est le profit d’un investissement – sous forme de revenus ou de plus-values en capital.

Le taux de rendement est un pourcentage qui mesure le taux de gain ou de perte d’un investissement sur une période donnée. Les gains ou les pertes sont mesurés par des taux de rendement respectivement positifs ou négatifs.


Rendement annualisé

Calcul du rendement d’un investissement dont l’échéance dépasse un an.

Un rendement annuel annualisé ou moyen se calcule en additionnant chaque année le rendement d’un investissement, et en divisant cette somme par la durée de vie (en années). Ce rendement devra inclure le ré-investissement de dividendes (ou les plus-values en capital distribuées par les SICAV), ainsi que la plus- ou moins-value sur l’investissement originel.


Rendement d’un dividende

Le rendement d’un dividende se calcule en divisant le dernier dividende payé par une société par le cours actuel de son action. Le résultat donne aux investisseurs un chiffre leur permettant de calculer le rendement du placement en fonction des revenus qui en découlent.


Rendement par rapport à l’ensemble des actifs

Le ROTA mesure l'efficacité de la rentabilité opérationnelle globale de l'entreprise. C'est un chiffre qui indique avec quelle efficacité une entreprise utilise ses actifs pour générer des bénéfices opérationnels (avant que les créditeurs et le Fisc prennent leur part). La formule de base est: ROTA = bénéfices avant dettes, intérêts et impôts / moyenne des actifs totaux.


Rendement sur capitaux investis

C'est l'indicateur le plus populaire de la performance financière. Il mesure la capacité de l'entreprise à réaliser des profits pour le compte de ses actionnaires.

Le rendement sur capitaux investis se calcule en divisant les bénéfices avant impôt par les fonds propres de la société.

Plus précisément : ROE = (bénéfices après intérêts et dividendes préférentiels mais avant impôt) divisé par (moyenne des fonds propres plus toute réserve ou report à nouveau).

Il s'agit d'un rapport comptable qui, dans une certaine mesure, ressemble au "bénéfice par action" que l'on trouve sur le marché. Au lieu de diviser les profits par le nombre d'actions émises sur le marché, on les divise par le montant des capitaux qu'un financement par actions a effectivement pu mobiliser pour le compte de l'entreprise.

Les fonds propres représentent la valeur comptable de ce que les actionnaires possèdent - la somme des actifs d'une entreprise moins la somme de son passif.

Ce ratio indiquant le montant du profit généré par les actifs. Plus les chiffres sont importants, mieux c'est pour les actionnaires de la société.


Rendement à l’échéance

Avec le rendement à l'échéance (YTM), on a un taux d'intérêt permettant de calculer le prix de n'importe quelle obligation (en appliquant l'équation de prix dite de "DCF"). Ce taux ne tiendra pas seulement compte des cashflows générés par l'obligation (dont bien sûr toutes les plus- ou moins-values à l'échéance) mais aussi leurs timing.


Revenus d’exploitation/excédent brut d’exploitation

Mesure de la rentabilité potentielle des opérations courantes d’une société. Se calcule en soustrayant les coûts des ventes et les dépenses de l’exploitation du chiffre d’affaires. On s’en sert souvent pour évaluer la performance financière d’une société lourdement endettée (qui a donc des frais financiers très onéreux).


Risque

Le risque mesure la variabilité des bénéfices. C’est pourquoi un investissement garantissant certains rendements est moins risqué qu’un investissement aux rendements incertains.


Risque de crédit / de signature

Comme tout risque associé au niveau général des taux d’intérêt, les obligations, qui sont des instruments de dette, sont normalement assorties d’un risque de crédit (risque de signature, de non-paiement). Il y a exception à la règle quand la dette est émise par un gouvernement, dans la mesure où ce n’est pas difficile pour celui-ci d’honorer des engagements libellés dans la devise nationale. Au pire, il pourra toujours rembourser celles-ci en faisant tourner la planche à billets.


Risque de remboursement anticipé

Se dit du risque qu’un émetteur rembourse une valeur mobilière avant l’échéance.


Rotation excessive d’un portefeuille d’actions

C’est ainsi qu’on décrit un rythme accéléré d’achat et de revente d’actions.

Le terme est également utilisé à propos d’un courtier-conseiller qui, soit involontairement, soit à dessein, fait trop de transactions au nom de son client. Les agents de change touchent une commission sur chaque transaction, commission qui sera fonction du nombre d’actions échangées multiplié par le prix. Avec le temps, le niveau des commissions perçues s’est stabilisé, et pour gagner de l’argent, les agents de change doivent traiter des volumes de plus en plus importants. Il existe donc une tentation naturelle de faire des transactions dans le seul but de bénéficier de commissions supplémentaires. Cette pratique est illégale, mais difficile à contrôler.


Russell 2000

L'indice du cours des actions des petites entreprises cotées à la Bourse de New York.


Règlement

Un paiement en espèces de titres et, inversement, une distribution de titres en échange d’espèces, concluant une transaction de titres par leur livraison.


Règlement en espèces

Règlement par espèces plutôt que par livraison physique. Par exemple, un contrat à terme sur indice boursier se règle en espèces (sinon il faudrait livrer chaque action dans l’indice!).


Récépissés américains de dépôt (ADR)

Il s’agit d’un certificat négociable et immatriculé. Émis aux Etats-Unis par une banque américaine, il certifie qu’un certain nombre d’actions étrangères ont été déposées dans l’une des succursales étrangères de cette banque – ou bien, qu’une autre institution financière dans le pays d’origine de ces titres en a la garde.

Un "ADR" peut être sponsorisé, mais c’est facultatif. Un ADR non-sponsorisé est un récépissé d’actions étrangères qu’un dépositaire émet sans attendre l’accord préalable de l’émetteur des actions. Depuis 1983 on ne peut émettre des ADR non-sponsorisés que si l’émetteur des actions sous-jacentes fournit certaines informations sur sa société à la Security and Exchange Commission (SEC, la COB américaine).

Un ADR sponsorisé est émis par un dépositaire agissant en co-opération avec l’émetteur, et le dépositaire reçoit une commission de ce dernier. Il s’agit d’actions qui sont déjà en circulation, ou bien d’actions ayant spécifiquement été émises lors d’une offre de vente d’ADR aux Etats-Unis.

Les ADR sont pratiques pour ceux qui investissent dans les actions d’une société étrangère, et qui veulent acheter, garder ou vendre leurs intérêts dans ces titres étrangers sans être obligés de les posséder physiquement (tout en recevant des dividendes, voire en exerçant un droit de vote).

Le détenteur d’un ADR peut à tout moment demander la remise des actions sous-jacentes. Inversement, un ADR permet à une société étrangère dont les actions n’ont pu être cotées en bourse aux Etats-Unis d’accéder aux marchés de capitaux publics aux Etats-Unis.

Normalement, seules les actions qui sont déjà traitées officiellement en bourse à l’étranger peuvent être matérialisées sous forme d’ADR.


Réméré

Un accord de rachat (réméré) peut être vu comme un swap financier de court terme, impliquant un échange de liquidités et/ou de titres. Chaque accord de rachat (des rémérés) a un objectif bien précis, mais en tout état de cause, c'est un aspect clé dans un grand nombre de marchés de capitaux, et en particulier dans les marchés de dette publique.

Si un détenteur de titres veut maintenir sa position à long terme mais a besoin de liquidités pour une courte période, il peut passer un contrat en réméré dans lequel il vendra ses titres en s'engageant en même temps à les racheter à une date ultérieure (les échéances du rachat étant normalement assez proches).

L'objectif est de faire bénéficier le détenteur de titres d'un prêt à court terme nanti sur les titres de dette publique qu'il possède. Dans la plupart des marchés qui ont un système de réméré, ce système est pour eux un moyen peu onéreux, simple et efficace pour se procurer un financement à court terme.


Répartition des actifs

Diversification d’un portefeuille entre différentes catégories d’actifs (actions, obligations, espèces, métaux précieux, titres immobiliers, effets à recevoir….).

Chaque catégorie d’actifs se comporte différemment en termes de risque et de rendement. Les actions, à titre d’exemple, offrent la meilleure rémunération, mais sont également les plus risquées. Les obligations sont moins lucratives que les actions, mais offrent davantage de stabilité. Les marchés monétaires offrent des rendements minimes, mais l’investissement initial n’est en principe jamais perdu.

Une stratégie de répartition permet de réaliser un mélange optimal de risque et de rendement.


Réplication indicielle

On peut essayer de répliquer un indice en construisant un portefeuille d'investissements qui imite, autant que faire se peut, le comportement de l'indice lui servant de référence.

Dans son expression la plus simple, c'est comme si on achetait toutes les actions dans cet indice dans des proportions équivalentes à la pondération de chacune. Mais le coût transactionnel d'un tel achat serait très élevé (il faudrait ré-actualiser le portefeuille chaque fois que l'indice est recomposé& .). Il en irait de même pour les coûts d'administration (traitement des ordres, paiement de dividendes..). Pour minimiser ces coûts, les fonds indiciels créent des portefeuilles qui sont plus petits que le panier indiciel en question - mais qui répliquent sa performance.

De ce fait, il y aura toujours une petite "erreur de réplication". Mais celle-ci n'aura pas toujours le même biais, se traduisant par des performances tantôt inférieures, tantôt supérieures, aussi l'impact net à long terme devrait être minime. Les fonds indiciels sont d'autant plus "professionnels" et attractifs que la commission sur ce type de produit est bien plus basse (entre 0,5 et 1,0%) que sur un fonds "actif" (1,5% en moyenne).


Réputation de solvabilité

Comme tout risque associé au niveau général des taux d’intérêt, les obligations, qui sont des instruments de dette, sont normalement assorties d’un risque de crédit (risque de signature, de non-paiement).

Avec la plupart des instruments de dette, les investisseurs doivent évaluer la qualité de la signature de l’émetteur avant de décider si le rendement supplémentaire que cet instrument offre (par rapport au rendement de son barème de référence, c’est-à-dire l’emprunt d’Etat équivalent) est suffisamment élevé. Cependant, la plupart des investisseurs n’ont ni le temps ni le savoir-faire pour effectuer le travail d’analyse qui s’impose. Même les investisseurs disposant des compétences nécessaires ont rarement envie de passer leur temps à analyser toutes les entreprises dans lesquelles ils seraient un jour susceptibles d’investir.

En réalité, la plupart des investisseurs se fient (à des degrés divers) aux analyses de crédit effectuées par les agences d’évaluation, qui emploient des analystes hautement qualifiés dans ce domaine. En plus, elles ont accès à des informations privées sur la société en question (ceci constituant une stipulation contractuelle fréquente pour les émetteurs). Les agences ne publient pas toujours toutes les informations qu’elles ont à leur disposition, mais elles en tiendront compte dans leur évaluation finale. De ce fait, ce sont elles qui produisent d’habitude les meilleures évaluations de crédit.

Les deux agences d’évaluation les plus connues s’appellent Standard & Poors et Moody’s.


Résistance

Dans l’analyse technique, c’est une zone de résistance qui empêche la continuation d’un mouvement à la hausse (c’est donc le contraire d’une zone de soutien). Cette zone est concrétisée par une hausse de marché antérieure qui avait créé un écueil suffisamment important au-dessus du prix actuel pour enrayer toute hausse supplémentaire. Les zones de soutien et de résistance sont souvent situées aux alentours d’un chiffre rond.

Un niveau de résistance occasionne une pause dans une tendance haussière. En général, le marché finit par franchir ce seuil.

Dès qu’une baisse des prix pénètre un niveau de soutien ou dès qu’une hausse des prix pénètre un niveau de résistance, ils renversent potentiellement leur rôle et deviennent l’opposé, c’est-à-dire que l’ancien niveau de soutien devient le nouveau niveau de résistance et l’ancien niveau de résistance devient le nouveau niveau de soutien.

Ces niveaux peuvent également être utilisés pour repérer un renversement de tendance, lorsque par exemple il y a pénétration d’un ancien niveau de soutien dans le cadre d’une tendance à la hausse, ou pénétration d’un ancien niveau de résistance dans le cadre d’une tendance à la baisse.