Obligation remboursable avant son échéance

Obligation que l’émetteur peut décider de rembourser dans son intégralité avant l’échéance spécifiée. La date et le prix de remboursement éventuel sont toujours fixés à l’avance. Le risque que l’on court avec cette obligation est de la rembourser au moment où les taux du marché passent en dessous du coupon nominal. En l’occurrence, on ne peut pas réinvestir ses fonds dans une obligation de qualité (signature) similaire pour un rendement aussi élevé.


Obligation simple

L'obligation simple ou "vanille" est le titre de dette le plus répandu. Tous les autres types d'obligations sont des variations ou des ajouts aux caractéristiques standards des obligations simples.

Au début, l'investisseur paiera son capital une seule fois. Ensuite, il aura le droit de recevoir des intérêts, appelés des coupons, jusqu'à une date d'échéance fixe à laquelle lui sera remboursée la valeur nominale de l'obligation (en plus du dernier coupon). Le coupon n'est qu'un taux d'intérêt fixe - payable annuellement ou semi-annuellement - sur le principal ou sur la valeur nominale/au pair.

L'échéance de la dette est fixe - c'est la date du remboursement du principal. Le terme de l'échéance peut aller jusqu'à 30 ans, mais il est généralement de 7-10 ans.


Obligation à coupon zéro

Une obligation à coupon zéro est une obligation qui ne paie aucun coupon durant toute sa vie. Quel est son rendement? Nous avons déjà dit qu'une obligation est en réalité un prêt. Si vous ne percevez aucun intérêt de votre prêt, à quoi cela sert-il?

Avec une obligation à coupon zéro le détenteur de l'obligation réalise tout son rendement lorsque, à la date d'échéance, le principal lui est remboursé à une valeur au pair (à 100% de la valeur nominale).

Afin d'atteindre un rendement positif, l'obligation est émise à un niveau escompté par rapport à sa valeur nominale, le rendement étant le gain en capital représenté par la différence entre son prix au moment de l'achat et la valeur nominale à son échéance.


Obligations

Un instrument de dette émis par un emprunteur et matérialisé sous forme de certificat détaillant ses termes et conditions.

Ce certificat établit la dette de l'emprunteur (l'émetteur) ainsi que son obligation de rembourser au prêteur (l'investisseur) un montant fixe (le principal) à une date ultérieure pré-déterminée (la date d'échéance ou de remboursement).

Le certificat précise également les intérêts (les revenus du coupon, calculés en pourcentage du principal) qui seront à payer à l'investisseur à des dates spécifiées (normalement une ou deux fois par an) pendant toute la vie de l'instrument (jusqu'à ce qu'il arrive à terme).

De tels certificats s'appellent également des "obligations" ou "bons". En pratique, il y a peu de différence entre ces deux termes, à ceci près que l'échéance d'une obligation est traditionnellement plus longue que 7 ans, alors que les bons ont des échéances plus brèves.


Obligations domestiques

Ce sont des obligations libellées dans la devise du pays où l’émetteur est domicilié. Par exemple, une société incorporée au Royaume Uni et qui émet des obligations libellées en livres sterling (GBP) est en train de sortir des "obligations domestiques".

En réalité, cela signifie que pour l’investisseur et pour l’émetteur tout le processus sera sous juridiction britannique.


Obligations à rendement élevé (mais à risque élevé)

Connus jadis sous le nom de "junk bonds", ce sont des titres de signature (c'est-à-dire de qualité) inférieure, émis par des compagnies dont la réputation de solvabilité n'atteint pas le niveau qu'un investisseur professionnel exigerait normalement d'une société émettrice.

L'arbitrage habituel entre risque et rendement fait que l'émetteur de ce genre de titre sera obligé d'offrir un rendement plus élevé (à cause du risque accru de non-paiement).


Obligations étrangères

Sur de nombreux marchés domestiques, un emprunteur étranger (domicilié dans un autre pays) a le droit d’émettre un emprunt libellé en monnaie locale, et de vendre celui-ci aux investisseurs locaux (pourvu que l’émission respecte les règlements du marché local ).

Par exemple, une société japonaise émettant une obligation libellée en livres sterling (qu’elle vendra par la suite à des investisseurs situés au Royaume-Uni) émet une obligation étrangère.

Les obligations étrangères ont des noms folkloriques, qui reflètent souvent le marché domestique où elles sont émises. Par exemple, une obligation libellée en livres sterling par un émetteur domicilié en dehors du Royaume-Uni s’appelle un Bulldog; une obligation libellée en yen par un émetteur domicilié en dehors du Japon s’appelle un Samouraï; une obligation libellée en dollars par un émetteur domicilié en dehors des Etats-Unis s’appelle un Yankee.


OFFEX

Une bourse de gré-à-gré non-règlementée à Londres où se traitent des valeurs mobilières que les autres bourses ne cotent pas. Le teneur de marché JP Jenkins gère ce marché, qui a vu le jour en 1995 quand la Bourse de Londres avait commencé à autoriser ses membres à coter et à échanger des titres pour peu qu’il trouve des acheteurs et des vendeurs susceptibles de s’y intéresser.


Option

La définition classique d’une option dit qu’elle confère "le droit (mais non pas l’obligation) d’acheter ou de vendre un montant spécifié d’un produit standardisé à un prix pré-déterminé au plus tard à une date donnée."

Une option qui vous donne le droit de faire un achat à un prix pré-déterminé s’appelle un "Call". Une option qui vous donne le droit d’éventuellement faire une vente à un prix pré-déterminé s’appelle un "Put".

On peut traiter une option soit sur un marché organisé, auquel cas la taille du contrat et les cycles d’échéance seront standardisés, soit sur un marché de gré-à-gré, auquel cas l’investisseur peut spécifier ou négocier les termes du contrat.


Option dans la monnaie

Une option qui a de la valeur intrinsèque. Un Call (une option d’achat) est dans la monnaie si son prix d’exercice (le prix auquel vous pourriez éventuellement l’acheter) est en-dessous du prix actuel de l’actif sous-jacent. Un Put (une option de vente) est dans la monnaie si son prix d’exercice (prix de vente éventuel) est au-dessus du prix actuel de l’actif sous-jacent.


Option de style américain

Une option de style "américain" peut être exercée par son détenteur à tout moment (c'est-à-dire qu'on peut acheter "Call" ou vendre "Put" l'actif sous-jacent avant son échéance).


Option de style européen
Une option de style "européen" est une option qu'on peut seulement exercer à l'échéance (en achetant l'actif sous-jacent, s'il s'agit d'un Call, ou en le vendant, s'il s'agit d'un Put).

Option d’achat

Un call est le droit d'acheter une marchandise. Il s'agit d'une option donnant à son acheteur le droit d'acquérir un actif donné à un prix X au plus tard à une échéance spécifique.

Un call s'oppose à un "Put", qui donne à son détenteur le droit de vendre un actif particulier.


Option sur action individuelle

Une option sur une action individuelle sera traitée soit sur un marché organisé, soit sur un marché de gré-à-gré.

Parmi toutes les actions cotées localement, seules quelques unes seront doublées d'une option traitée sur un marché organisé. En revanche, la plupart des options cotées se doublent d'une option individualisée qui sera traitée sur le marché de gré-à-gré.

Chaque option sur action représente en fait un bloc d'actions (souvent 100 par contrat). Le produit fonctionne comme toute option financière. Si une option sur action individuelle est exercée, son propriétaire recevra les actions sous-jacentes, contrairement aux options sur les indices boursiers, qui sont réglées en espèces.

Quel que soit l'objectif de l'option sur action individuelle (spéculatif ou bien lié à un besoin de couverture), sa performance traduira normalement les attentes de la partie ayant initié la transaction (si sa prévision s'avère). Une option sur indice boursier est moins exacte, l'objet de la prévision étant un panier d'actions susceptibles d'évoluer dans des directions contradictoires.


Option vendue à découvert

Vente à découvert d’une option. Le vendeur d’un Call "nu" n’a pas de position longue dans l’actif sous-jacent – et le vendeur d’un Put "nu" n’a pas de position courte. Cette stratégie peut s’avérer très lucrative – mais elle est également très risquée.


Opérateurs obligataires

Les opérateurs obligataires travaillent sur leur propre stock d’obligations et effectuent des transactions soit avec le grand public, soit avec des courtiers. Ils encaissent un profit équivalent à l’écart entre le prix acheteur et le prix vendeur des obligations qu’ils traitent. Si votre courtier se propose d’agir en opérateur, cela signifie qu’il vous vendra des obligations qu’il détient déjà en stock. C’est normalement une meilleure affaire pour vous, puisque votre courtier élimine la strate supplémentaire de commissions qu’il doit payer lorsqu’il achète vos obligations auprès d’un autre opérateur.


Ordre instantané / à exécuter au prix du marché

Un ordre qu’un courtier reçoit d’un investisseur qui veut acheter ou vendre un actif tout de suite et au meilleur prix du marché.


Ordre limite

Un ordre par lequel l’acheteur ou le vendeur d’une valeur mobilière ou d’une marchandise établit une échéance ou un prix maximal ou minimal pour une transaction donnée. Le courtier exécutera l’ordre seulement s’il peut respecter cette contrainte de prix ou de temps.


Ordre stop

Le prix auquel une action sera automatiquement vendue pour protéger l’investisseur de pertes à venir. Pour des actions d’une volatilité extrême, un ordre stop est considéré comme vital.