Balance commerciale

Différence entre la valeur des importations et des exportations d’un pays (sur une période donnée). Lorsqu’un pays exporte davantage qu’il n’importe, on dit que sa balance commerciale est positive. Dans le cas contraire, sa balance est négative.


Balance courante

L’une des composantes de la balance de paiements d’un pays, la balance courante comprend les importations et exportations des biens et services. Elle permet à un pays d’évaluer ses propres forces et faiblesses au niveau de la concurrence, et de préconiser la tenue de la devise nationale sur les marchés des changes.


Balance de paiements

Mesure des transactions commerciales et financières d'un pays avec le reste du monde (sur une période donnée).


Bandes de Bollinger

Les bandes de Bollinger sont utilisées par des analystes techniques pour appréhender l'écart-type de la moyenne mobile d'un prix figurant sur un graphique. Elles déterminent les régions de support et/ou de résistance d'un prix se déplaçant soit en dessous, soit au-dessus d'une zone donnée. Ces bandes s'élargissent ou se rétrécissent en fonction de la volatilité sous-jacente de cette moyenne. Elles se rapprochent l'une de l'autre au fur et à mesure que la période de volatilité s'allonge. Plus les bandes se rapprochent, plus il est probable que le prix évoluera en dehors des bornes qui l'ont jusqu'à présent entouré.

On considère que les prix sont vulnérables lorsqu'ils touchent à ces bandes; surachetés lorsqu'ils touchent à la bande supérieure; et survendus quand ils touchent à la bande inférieure.


Banque centrale

Une banque centrale offre ses services financiers et bancaires à un gouvernement et au système bancaire commercial du pays. Elle exécute la politique monétaire du gouvernement. Ses domaines d’intervention incluent:

  1. la politique monétaire – masse monétaire, taux d’intérêt, politique des changes
  2. la gestion des comptes du gouvernement
  3. la collecte des dépôts et les crédits au secteur bancaire
  4. l’émission des billets de banque
  5. la gestion de la dette publique
  6. la gestion de l’or et des réserves en devises étrangères
  7. le rôle du prêteur de dernier ressort au secteur bancaire domestique

Banque commerciale

Banque qui a des actionnaires, qui accepte des dépôts, accorde des crédits industriels ou commerciaux, et offre d’autres services bancaires au public. Connue aussi sous le nom de banque universelle.


Banque d’Angleterre

La Banque d'Angleterre est la banque centrale du Royaume-Uni. C'est elle qui émet des espèces, ainsi que des emprunts d'Etat (appelés "gilts" dans ce pays). La Banque d'Angleterre est également responsable de la fixation des taux d'intérêt. En 1997, le gouvernement britannique a autorisé la Banque d'Angleterre à mener la politique monétaire du pays. Un comité spécial (le Comité de Politique Monétaire, le MPC) se réunit une fois par mois à cette fin.


Banque d’investissement ou d’affaires

Les banques d’investissement offrent tout un éventail de services financiers et de placement. Elles offrent à leurs clients des conseils dans des domaines très divers: émissions de valeurs mobilières, acquisition ou revente d’une entreprise, structuration et syndication de nouvelles émissions, distribution de titres et gérance de fonds. Elles se trouvent au cœur des marchés financiers dans la mesure où elles soutiennent les marchés primaires (ainsi que les marchés secondaires, avec les équipes d’arbitrage et les teneurs de marché qu’ils emploient).


Benjamin Graham
Benjamin Graham est l'un des premiers investisseurs à avoir développé une approche systématique de sélection d'actions individuelles (stock-picking). Graham a privilégié l'idée  que les investisseurs doivent évaluer la valeur financière d'une entreprise  avant de se renseigner sur son prix de marché: autrement dit, ils doivent analyser une valeur “fondamentale” qui n'est peut-être pas reflétée dans les cours boursiers.

Graham pensait que la prudence est indispensable en toute circonstance. Selon lui, toute acquisition doit être permanente. Il avait tiré les leçons du boom spéculatif des années 1920, et voulait introduire une approche rigoureuse et réfléchie dans un domaine qui  avait été considéré jusqu'alors comme une espèce de casino. Selon lui, une politique d'acquisition sélective implique d'être à l'affût de sociétés qui auront de meilleures performances que ce qui est indiqué par le prix actuel du marché. À mesure que le temps passe, les fondements solides de ces firmes finiront par se remarquer, et leurs cours boursiers retrouveront leur juste valeur.

Graham suivait une approche inductive - il se concentrait d'abord sur le tri quantitatif qui, selon lui, devrait servir de point de départ pour toute constitution de portefeuille (avec l'idée que ces chiffres doivent satisfaire à un certain nombre de critères).


Besoin en fonds de roulement

La circulation des fonds durant le processus de création de richesse générée par les activités d’une société peut être décalée dans le temps. Il s’ensuit qu’une firme aura besoin de fonds dits de roulement pour soutenir ses opérations courantes (pour financer la circulation permanente de ses actifs à court terme). C’est pourquoi, en plus des investissements de long terme, les sociétés demandent des formes flexibles de financement à court terme. C’est ainsi qu’elles couvrent la portion de leur cycle de conversion des actifs qui n’est financée ni par leurs dettes commerciales ni par les frais cumulés qu’elles n’ont pas encore payés. La source de ce type de financement à court terme se trouve dans les marchés monétaires.


Beta

Le risque d’une action peut se mesurer par la volatilité de cette action par rapport à celles de l’ensemble du marché. Ce rapport s’appelle le beta de l’action.

On dit généralement que le marché dans son ensemble a un beta de 1,00 et que son rendement global correspond à sa prime de risque.

Le niveau de risque d’un marché pris dans son ensemble se mesure par rapport au taux de rendement sans risque. Celui-ci est le rendement que le marché attribue à un instrument monétaire hautement solvable, considéré donc comme un investissement sans risque (mais générant tout de même un rendement, ceci afin de compenser la valeur temps).

Une action dont le cours amplifie la volatilité générale du marché (c’est-à-dire plus volatile que la moyenne du marché) a un beta supérieur à l’unité. Une action qui résorbe ces fluctuations (c’est à dire moins volatile lors des phases haussières ou baissières) a un beta inférieur à l’unité.

Un portefeuille collectif sera composé de tout un éventail d’actions assorties de betas différents et susceptibles de diverger de la politique officielle des gérants dudit fond.


Big Bang

Premier grand bouleversement, en Octobre 1986, du marché boursier londonien. Il marque la fin du régime dit du métier unique, où des "jobbers" (spéculateurs) achètent et vendent des actions pour leur propre compte, et où les agents de change ne sont que des intermédiaires. Depuis, les courtiers disposent du droit de garder ou d’échanger des actions – nombreux sont ceux qui ont agi de la sorte lors du krach de 1987. Par la suite, on a assisté, en 1996, à l’avènement du régime CREST, et à celui du Big Bang II, en 1997.


Bilan

Etat financier qui répertorie toutes les ressources (notamment les passifs et la situation nette) et tous les emplois (les actifs) d’une entreprise lors de la clôture de son exercice comptable.


Billet de Trésorerie

Un billet de trésorerie (CP) est une créance non-garantie et de courte durée qu’émet une société sous forme de billet à ordre. Il s’apparente à une obligation pour son émetteur.

Le prix d’émission d’un CP est normalement escompté par rapport à sa valeur nominale. On peut toujours demander à ce que les intérêts soient payés en sus, mais le CP sera toujours coté sur une base escomptée. Il peut être émis sous forme immatriculée, ou bien au porteur.

Il s’agit d’un marché de gros où les montants sont importants et attractifs et s’adresse donc à différentes catégories d’investisseurs (banques, fonds spécialisés dans les placements monétaires, compagnies d’assurance, voire toute grande entreprise disposant d’un surcroît de liquidités….).


Black Scholes

Modèle d’ évaluation d’options de Black Scholes: Construit en 1973 par Fischer Black et Myron Scholes pour contrôler le bien-fondé des évaluations faites des prix d’options, le modèle de Black Scholes utilise la volatilité de l’instrument sous-jacent, les taux d’intérêt, le temps qui reste jusqu’à échéance, le prix d’exercice de l’option, et le prix de l’instrument sous-jacent pour déterminer son prix théorique (sa prime).


Bon de souscription d’actions

Un bon de souscription d’actions s’apparente à une option d’achat dans la mesure où il donne au détenteur le droit, mais pas l’obligation, de souscrire à des actions dans la société. Cependant, les bons de souscription sont émis par la société elle-même, et les actionnaires de la société en sont donc responsables. Ils tendent à avoir une échéance plus longue que les options (avec une durée pouvant varier de 3 à 10 ans).


Bon de souscription d’obligations

Un bon de souscription d'obligations est moins ésotérique qu'un bon de souscription d'actions, en ce sens qu'il n'est rien d'autre qu'une simple spéculation sur un taux d'intérêt. De manière générale, ce bon autorise son détenteur à acheter une nouvelle obligation émise par le même emprunteur, à un prix pré-déterminé, et avec un coupon qui sera égal ou inférieur à celui qui figure sur l'émission obligataire initiale. Si le niveau général des taux d'intérêt baisse, le bon de souscription prendra de la valeur. De ce fait, lorsqu'on émet une obligation assortie d'un bon de souscription, les investisseurs sont prêts à payer une prime pour l'acheter - soit sous forme d'un prix d'achat élevé, soit en acceptant un coupon inférieur. Pour cette raison, un bon de souscription d'obligations permet aux émetteurs de réduire leur coûts de financement.

Cependant, l'émetteur comme l'investisseur courent certains risques avec ces bons.

L'émetteur risque l'accroissement de son endettement total. Si un bon est exercé, ce sera parce que le niveau général des taux aura chuté; par conséquent, le coupon sur la nouvelle émission sera supérieur aux taux fixes que l'on trouve sur le marché à ce moment-là.

Un bon de souscription d'obligations - s'il n'est pas détaché - peut également créer une situation où l'investisseur détient plus de créances sur un seul débiteur qu'il ne le souhaite, ce qui réduit en termes relatifs, la diversification de son portefeuille, et accroît par là même le risque de signature qu'il encourt.


Bons du Trésor

Instruments de dette à court terme émis par le gouvernement américain. Aux Etats-Unis, le marché de la dette à court terme du gouvernement central est constitué principalement de bons du Trésor à échéance d'un an ou moins. Les échéances standard sont de 3 mois, 6 mois et, dans certains cas, 1 an.

La dette gouvernementale à court terme a en général une liquidité élevée, à cause de:

  • la fiabilité de la signature/ l'absence de risque de non-paiement par l'émetteur, dans ce cas, par le gouvernement.   
  • l'homogénéité des instruments.   
  • le volume élevé (et régulier) de la dette, et la faible dénomination des coupures. 

Les bons du Trésor sont émis à un niveau escompté par rapport à leur valeur au pair. Ils seront remboursés à l'échéance à leur valeur nominale. Ils sont vendus aux investisseurs et aux courtiers sur le marché primaire lors d'enchères régulières et récurrentes.


Bons à taux variable
Un bon à taux variables (FRN) est une obligation dont le taux d’intérêt (le taux du coupon payé)  varie en fonction d’un indice monétaire.

Le taux du coupon est calqué sur un barème de référence variable (souvent le Libor). Les paiements dûs sont calculés tous les trois mois sur la base du Libor à trois mois, voire semi-annuellement sur la base du Libor à six mois.


Bourse de Francfort

L’Allemagne dispose de huit bourses régionales, et Francfort est la plus importante. C’est aussi la bourse continentale la plus apte à concurrencer la Bourse de Londres. Gérée par une filiale commune de plusieurs grands groupes bancaires, la Bourse de Francfort a l’avantage de disposer d’un système de règlements rapide et efficace. Elle entretient en outre des liens très étroits avec le marché à terme allemand, lui aussi géré par la même entreprise. Les transactions sur les 30 “valeurs sûres” de la Bourse sont informatisées. Les autres titres se traitent à la criée à la corbeille.


Bourse de New York

Aussi connu sous l’acronyme de NYSE, la Bourse de New York est la plus grande bourse au monde en termes de capitalisation boursière. On y cote environ 2000 sociétés et 5000 titres.


Bénéfice par action

Pour calculer le bénéfice par action (BPA), on divise les résultats avant impôt d’une société par le nombre d’actions en circulation pour arriver à un chiffre traduisant la richesse que cette firme a créée. Comme les profits sont déclarés trimestriellement, le BPA le plus récent sera soit celui du dernier trimestre, soit celui de l’année précédente.

En réalité, il s’agit du bénéfice net dont jouit l’actionnaire. Il ne faut cependant pas utiliser le revenu net pour calculer le BPA. Les variations du régime fiscal, voire les différentes politiques fiscales de chaque société, affecteront toute comparaison intertemporelle, y compris entre les différents secteurs. Le résultat avant impôt est un meilleur instrument de calcul pour le BPA.