A découvert |
Un opérateur qui s'engage à distribuer à une date ultérieure et à un prix spécifique des actions qu'il ne possède pas encore fait une vente à découvert. Un tel opérateur prévoit le prix auquel il pense que le titre tombera, espèrant que cette chute lui permettra de le racheter plus tard sur le marché à un prix inférieur au prix de vente fixé aujourd'hui. Cette opération relève de la spéculation pessimiste, en effet l'opérateur s'attend à ce que les prix baissent. |
A la criée |
Méthode transactionnelle le plus souvent utilisée aux corbeilles des marchés boursiers ou à terme. Il sagit dune vente aux enchères continue, les opérateurs criant leurs prix acheteurs ou vendeurs à haute voix, jusquà ce quil se mettent daccord sur un prix de transaction et que laffaire se fasse. |
A la monnaie |
Option où le prix d'exercice se trouve au niveau du prix de marché de l'actif sous-jacent. Elle s'oppose à une option en dehors de la monnaie, ou à une option dans la monnaie. Un call (une option d'achat) sera dans la monnaie si le prix du marché est supérieur à son prix d'exercice. Il sera en dehors de la monnaie si le prix du marché est inférieur à son prix d'exercice. Un put (une option de vente) sera dans la monnaie si le prix du marché est inférieur à son prix d'exercice. Ils sera en dehors de la monnaie si le prix du marché est supérieur à son prix d'exercice. |
Acceptations bancaires (BA) |
Véhicule créé afin de faciliter les transactions commerciales. Une BA spécifique a trait à une transaction spécifique (cest-à-dire aux biens sous-jacents). La valeur des biens sous-jacents est la valeur nominale de leffet ou de la traite à terme les matérialisant. Cet effet représente une promesse à la transaction, donnée par la contrepartie quelle paiera les biens à une échéance future pré-déterminée. Leffet devient une acceptation bancaire lorsquune banque accepte dassumer lultime responsabilité du paiement à faire au créancier (cest-à-dire au détenteur de la traite à terme) au cas où le débiteur (la contrepartie) ne paierait pas. Cette procédure sappelle lescompte de la traite. Les BA sont considérées comme des investissements très sûrs, non seulement parce quelles sont assorties dune obligation irrévocable que la dette sera honorée par au moins lune des banques, mais aussi parce quelles représentent une transaction commerciale normale concrétisée par des biens sous-jacents. Vue leur réputation de grande solvabilité, le taux de rendement dune BA sera normalement assez bas. En effet, dans la mesure où une BA est garantie par une banque, son taux suivra de près les taux que lon applique aux certificats de dépôt (CD) négociables. Á cause de sa plus grande liquidité, une BA aura tendance à séchanger un peu en dessous du CD équivalent. Tout comme le marché des CD, le marché des BA est échelonné. Cela tient au fait que certaines signatures bancaires jouissent dune meilleure réputation de solvabilité. En outre, certains biens sont moins faciles à revendre que dautres. Une banque qui escompte une traite à terme quelle aura acceptée pour le compte dun exportateur peut tenter de la revendre directement aux investisseurs. |
Actif |
Tout article ayant une valeur économique, et détenu par un individu ou par une société. Il sagit surtout des articles pouvant éventuellement être liquidés, cest-à-dire convertis en espèces. Dans un portefeuille, les actions, obligations ou titres immobiliers constituent les actifs. En général, le terme "actif" fait référence à un article qui possède une valeur réalisable, ou qui peut générer des revenus nets supérieurs au coût de larticle lui-même. Dans le cas contraire, on parle de "passif". |
Actifs circulants |
Actifs quon peut normalement liquider avant la fin du cycle comptable (habituellement un an). Ils peuvent inclure les stocks, effets à recevoir, et encaisses à court terme. |
Action au porteur |
Action (sous forme de certificat physique) qui nest pas explicitement immatriculée au nom de son détenteur. Ces actions sont négociables sans être endossées. |
Action de petites et moyennes entreprises |
Des sociétés ayant un faible taux de capitalisation. |
Action préférentielle participative |
Une action préférentielle participative donne à un actionnaire le droit de bénéficier dun dividende fixe dun montant déterminé, ainsi que dune partie des dividendes supplémentaires payés en espèces aux détenteurs dactions ordinaires (au-delà des dividendes dont les actions préférentielles participatives sont assorties). De telles émissions sont rares et constituent généralement une espèce de pot-de-vin pour soutenir la vente dactions préférentielles. |
Action préférentielle à taux révisable |
Une action préférentielle à taux révisable constitue une innovation assez récente. Un dividende préférentiel sera souvent calqué sur le taux dintérêt que le marché appliquera à un instrument relevant de la dette publique. Ces actions sont en général assorties dun plafond (limite maximale) et/ou dun plancher (limite minimale). |
Action, titre |
Une société qui cherche des fonds externes pour ses projets d'investissement a deux possibilités: elle peut soit emprunter ces fonds, soit émettre des actions. En terminologie financière, on appelle les actions "fonds propres", l'endettement "capitaux empruntés". Il existe une différence fondamentale entre fonds propres et capitaux externes:
Lorsque vous achetez les actions d'une société, vous devenez donc l'un de ses propriétaires. En tant que tel, vous participez aux profits qu'elle dégage. |
Actions acycliques |
Les sociétés sont souvent réparties selon la réaction anticipée de leurs actions aux risques à long terme du marché (c'est-à-dire face aux cycles économiques/phases de croissance et de récession). Les actions acycliques ont tendance à souffrir pendant les phases de croissance, puis à remonter pendant les périodes de récession. Un exemple serait une société de conseil très active comme syndic de faillite. Les actions acycliques sont très intéressantes pour tous ceux qui veulent un portefeuille diversifié - mais il est difficile de trouver un secteur entier que l'on peut considérer comme étant de nature acyclique. |
Actions cycliques |
Les sociétés sont souvent réparties selon la réaction anticipée de leurs actions aux risques à long terme du marché (cest-à-dire face aux cycles économiques / phases de croissance et de récession). Les actions cycliques sont des actions dont la rentabilité et donc le cours boursier a tendance à évoluer dans le même sens que la croissance générale de léconomie. Pendant les phases de croissance ces actions montent fortement, alors que pendant les périodes de récession elles baissent davantage que la moyenne du marché pour stagner jusquà la prochaine phase de croissance. Aussi ne sagit-il dun investissement incertain lors dune phase du cycle économique pendant les périodes de forte hausse ou de forte baisse, le comportement de ce type dactions devient prévisible. |
Actions défensives |
Les sociétés sont souvent réparties selon la réaction anticipée de leurs actions aux risques à long terme du marché (cest-à-dire face aux cycles économiques / phases de croissance et de récession). Les actions défensives ont tendance à ne pas trop chuter lors dune phase baissière pour le reste de la bourse. Ce sont des actions "rassurantes" qui baisseront moins que la moyenne du marché au moment dune récession (mais qui ne monteront pas autant lors des phases haussières). |
Actions non-cotées |
Les actions de certaines sociétés, souvent les plus petites, ne s'échangent dans aucune bourse. Ces entreprises ne sont pas cotées (ou inscrites) pour les raisons suivantes:
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Actions ordinaires |
Une société qui cherche des fonds externes pour ses projets d'investissement a deux possibilités: elle peut soit emprunter des fonds, soit émettre des actions. En terminologie financière, on appelle les actions "fonds propres"; l'endettement "capitaux empruntés". Il y a une différence fondamentale entre fonds propres et capitaux externes:
Ainsi, en achetant les actions d'une société, on en devient l'un des propriétaires. Et en tant que propriétaire on bénéficie des dividendes potentiels qu'elle dégage. |
Actions ordinaires classifiées |
Certaines sociétés anonymes émettent plus d'une catégorie d'actions ordinaires. Les actions qui se répartissent en diverses catégories s'appellent des actions ordinaires classifiées. Traditionnellement, les actions de premier rang (dites de "Classe A") rapportent des dividendes mais ne sont pas assorties du droit de vote associé aux actions distribuées au grand public. Les actions de deuxième rang ("Classe B") sont assorties du droit de vote dont jouissent les directeurs de la société. Les actions de Classe B ne rapportent pas de dividendes, mais, à mesure que la firme croît, ces détenteurs bénéficient de l'intégralité de la hausse résiduelle du cours boursier. |
Actions préférentielles |
Les entreprises augmentent leur capital d'actions en émettant deux types d'actions: des actions ordinaires et des actions préférentielles. Les actions préférentielles constituent un titre hybride cumulant les attributs des titres de dette et ceux des actions. Même si techniquement il s'agit d'une forme d'investissement en actions, plusieurs caractéristiques de ce titre relèvent plutôt d'un instrument de dette, comme son taux fixe ou sa possibilité de remboursement anticipé. Les détenteurs d'actions préférentielles ont une priorité légale (hiérarchique) sur les détenteurs d'actions ordinaires en ce qui concerne l'attribution de profits d'une société voire, dans l'éventualité de sa faillite, de ses actifs. Cependant, les détenteurs d'actions préférentielles sont dans une position encore plus risquée que les détenteurs d'obligations. En conséquence, ils vont exiger un rendement accru. |
Actions préférentielles à dividende zéro |
Ces actions ne génèrent pas de revenus mais elles ont une date de remboursement fixe. Elles sont émises à un niveau inférieur à leur prix de remboursement, et leurs cours boursiers glissent vers cette valeur finale à mesure quelles sapprochent de leur date déchéance. Si leur remboursement nest pas garanti (lentité devant générer suffisamment dactifs pour couvrir ses passifs), il nen reste pas moins que leur remboursement est prioritaire en cas de liquidation. On considère donc quil sagit dactions à faible risque. On les utilise souvent pour payer des besoins à venir identifiables. |
ADR (American Depository Receipts) |
Il sagit dun certificat négociable et immatriculé. Émis aux Etats-Unis par une banque américaine, il certifie quun certain nombre dactions étrangères ont été déposées dans lune des succursales étrangères de cette banque ou bien, quune autre institution financière dans le pays dorigine de ces titres en a la garde. Un "ADR" peut être sponsorisé, mais cest facultatif. Un ADR non-sponsorisé est un récépissé dactions étrangères quun dépositaire émet sans attendre laccord préalable de lémetteur des actions. Depuis 1983 on ne peut émettre des ADR non-sponsorisés que si lémetteur des actions sous-jacentes fournit certaines informations sur sa société à la Security and Exchange Commission (SEC, la COB américaine). Un ADR sponsorisé est émis par un dépositaire agissant en co-opération avec lémetteur, et le dépositaire reçoit une commission de ce dernier. Il sagit dactions qui sont déjà en circulation, ou bien dactions ayant spécifiquement été émises lors dune offre de vente dADR aux Etats-Unis. Les ADR sont pratiques pour ceux qui investissent dans les actions dune société étrangère, et qui veulent acheter, garder ou vendre leurs intérêts dans ces titres étrangers sans être obligés de les posséder physiquement (tout en recevant des dividendes, voire en exerçant un droit de vote). Le détenteur dun ADR peut à tout moment demander la remise des actions sous-jacentes. Inversement, un ADR permet à une société étrangère dont les actions nont pu être cotées en bourse aux Etats-Unis daccéder aux marchés de capitaux publics aux Etats-Unis. Normalement, seules les actions qui sont déjà traitées officiellement en bourse à létranger peuvent être matérialisées sous forme dADR. |
Agent de change |
Un individu ou une société qui achète ou vend des actions pour le compte de ses clients moyennant le paiement dune commission basée sur la valeur de la transaction. Aussi connu sous le nom de courtier. |
Allocation |
Si un trop grand nombre dinvestisseurs souhaite participer à une nouvelle émission (ce qui arrive souvent lorsquil sagit dune émission intéressante), leurs commandes seront minorées en proportion. Le nombre dactions attribué à chaque investisseur constituera son allocation. |
Aléas |
Une théorie qui affirme que les futurs prix des titres sont impossibles à prévoir puisque la direction et lampleur de ces mouvements résultent de variations aléatoires et donc imprévisibles. |
Amortissement |
Procédure comptable utilisée par les sociétés pour amortir leurs droits ou actifs immatériels (surcote dintégration, brevets, droits dauteurs ) au cours de lexistence de ceux-ci. Pour les immobilisations, on parle de "dépréciation". Les frais damortissement et de dépréciation sont déduits du résultat dexploitation dune société pour calculer son résultat net. |
Analyse fondamentale |
Lanalyse fondamentale analyse le prix du marché dune action à travers la mission commerciale et la situation financière de lentreprise concernée. Cette approche implique une évaluation quantitative et qualitative de létat de lentreprise. Lanalyse fondamentale contraste avec lanalyse technique où lon cherche à juger la performance future dune action uniquement sur la base de ses prix historiques, sans référence à létat de lentreprise, de son secteur, ou de léconomie prise dans son ensemble. Un analyste technique mettra laccent sur le cours dune action. Il en fera une représentation graphique, et analysera le volume quotidien des transactions sur cette action et sur des titres analogues, en espérant que cette image lui permettra de prévoir son évolution future. |
Analyse quantitative |
Une analyse qui utilise des nombres et des ratios quon trouve dans les états comptables dune entreprise afin dévaluer les projets de celle-ci. |
Analyse technique |
C'est une forme d'analyse dont l'objectif est de juger la performance d'une action exclusivement sur la base de son prix historique ou actuel, sans référence à la société sous-jacente, au secteur dans lequel elle opère, ou à l'ensemble de l'économie. Cette analyse est réalisée en suivant et en retraçant le prix d'une société ainsi que le volume quotidien des échanges concernant ses actions - et celles des sociétés concurrentes. De cette façon, les investisseurs espèrent se faire une idée des mouvements de prix à venir. L'analyse technique peut être opposée à l'analyse fondamentale, qui veut que l'on analyse le prix de marché d'une action à la lumière de la situation financière d'une société - voire par rapport à ses activités sous-jacentes. Avec cette dernière approche, l'analyste doit émettre des jugements quantitatifs et qualitatifs. |
Analyste |
Employé dune société de courtage ou de gestion de fonds qui procède à une analyse des entreprises avant de donner des recommandations dachat ou de vente. La plupart sont spécialisés dans un secteur particulier comme les télécommunications, les semi-conducteurs ou les banques. |
Analyste boursier |
Un analyste boursier travaille pour le compte dune banque dinvestissement ou dune maison de courtage indépendante. Son rôle est de soutenir les activités darbitrage. Il se concentre normalement sur des secteurs spécifiques média, agro-alimentaire, technologie, etc. On utilisera un rapport rédigé par un analyste boursier pour améliorer les transactions faites par une banque pour son compte propre - voire pour améliorer les services quelle offre à ses clients. |
Annuité |
Contrat financier payant à son détenteur, à intervalles réguliers, une même somme dargent pendant un nombre pré-déterminé dannées. |
Arbitrage |
Transaction où lon traite un même produit simultanément sur deux marchés, afin de profiter, en prenant le moins de risques possibles, dune distorsion provisoire dans le prix. Par exemple, une action qui a un prix acheteur/vendeur de 100 à 101 à New York et un prix acheteur/vendeur de 102-103 à Londres peut être achetée à New York au prix vendeur de 101 et vendue simultanément à Londres au prix acheteur de 102. Il sagit alors dun profit sans risque. En réalité, les marchés financiers sont si rapides et globalisés que les occasions darbitrage simples nexistent plus - pour peu quil sagisse dun marché porteur. Sur les autres marchés (où les prix sont moins transparents, ce qui fait quon peut jouer sur les écarts de prix entre deux catégories dun même actif), larbitrage simple reste encore possible. |
Arriérés |
En termes financiers, ce sont les sommes dues (mais pas encore payées) à un investisseur en actions préférentielles cumulées. |
Attribution d’actions gratuites |
Actions distribuées gratuitement aux actionnaires en proportion des actions quils détiennent déjà. Cest une opération purement comptable. Après une attribution dactions gratuites, les dividendes seront partagés entre un plus grand nombre de titres, mais puisque chaque actionnaire en détiendra proportionnellement davantage, il ny aura ni gain ni perte net. |